fullscreen: I templi (Parte 2)

qualunque modo que’ pacifici e pietosi fatti accadevano a Venezia forse nel tempo stesso, nel quale a église, elle fut nommée in Bragora, soit à cause qu’une des petites îles avait recu ce nom en 
Verona Alboino re dei Langobardi invitava Rosmunda sua sposa a bere nella tazza ch'egli aveva fat-  honneur et en commémoraison des Dioscures, car la parole orientale b’ragal signifie deux hommes, 
to fare del cranio di Cunimondo di lei padre, donde Rosmunda, presa insieme di angoscia e di sdegno, deux héros, soit comme il est plus probable, parce qu’on y tenait un marché, que dans l’ ancien 
facea scannare quell’ uomo che per trastullo stimolava la moglie a bere nel cranio di chi le avea dato dialeete vénitien l’on nommait Bragolo, d’où se formèrent par la suite les mots Bragognare ; c’est- 
la vita. | à-dire patrouiller, ou tàter avec la main, et esser pien di braghieri, c’est-à-dire ètre plus affairé 
Edificata adunque la chiesa di san Pietro alla foggia di quelle dei Greci, era scelta a deposito del- quun marché. Comme quil en soit ces pacifiques et pieux évènemens se passaient à Venise peut- 
l’oro e delle gemme degl’ isolani, ad asilo ed a sede dei giudici e delle generali adunanze del popolo,  ètre à la méme époque, où Alboin roi des Longobards è Vérone, invitait Rosmonde son épouse à 
tenendosi nella prossima piazza ogni sabbato un grande mercato, che poscia i Tribuni e i primi dogi  boire dans la coupe quwil avait fait faire du eràne de Cunimund son père, Rosmonde accablée de 
vollero, sotto pena di scomunica, libero da qualsivoglia balzello, permettendosi in esso solo la vendita  douleur et animée du désir de la vengeance, fit assassiner cet homme qui se faisait un jeu d'inviter 
dei panni di oro, come nella fiera di Pavia, ch’ era assai ragguardevole quando quella città divenne la son épouse à boire dans le cràne de celui qui lui avait donné le jour. i 
capitale del regno Langobardo. Istituita aleun tempo dopo la chiesa a cattedrale, forse nell’ anno 774, Lorsque l’ église de Saint-Pierre eùt été édifice à la manière de celles des Grees, on en fit 
Obelerio figliuolo di Eneagolo, o Eneogiro, Tribuno di Malamocco, ne fu il primo vescovo, che si è chia-  l’entrepòt de l’or et des pierreries des insulaires, la demeure et le siège des juges et le lieu des 
mato perciò di Olivolo, o di Castello. Soppresso poi (anno 1451) il patriarcato di Grado, venne trasfusa  assemblées générales du peuple; le samedi de chaque semaine l’on tenait un grand marché sur la 
quella dignità, colla unione di tutte le chiese, prebende, benefizii, diritti, emolumenti, beni mobili ed im- place voisine, mais par la suite les Tribuns et les premiers doges défendirent sous peine d’excom- 
mobili, nell’anzidetto vescovo di Castello, che assunse allora il titolo di patriarca di Venezia. Il primo  munication, qu’on y vendît autre chose que des draps d’or, comme à la foire de Pavie, laquelle 
patriarca fu Lorenzo Giustiniani, l’ultimo nominato dai Veneziani si addomandava Federico Maria Gio- était très considérable lorsque cette ville fut devenue la capitale du royaume Longobard. Quelque 
vanelli. Divulgata la morte di Lorenzo da concenti angelici che si udiron per l’aria, non si usarono temps après, on présume que ce fut en l’année 774, l’église ayant été instituée cathédrale, Obelerio 
nelle di lui pompe funebri, tanto era egli tenuto in riputazione di santità, i soliti negri ammanti, ma fils d’ Eneagolo, ou Eneogiro, Tribun de Malamocco, en fut le premier évéque, qui prit de là le 
vesti candide, e torcie dorate ed abbellite di lauro, come nei giorni della maggior letizia della Chie- titre d’évéque d’Olivolo, ou de Castello. Le patriarcat de Grado ayant été supprimé en 1451, cette 
sa: morto Federigo, i porporati senatori di Roma, congregati a Venezia per l’elezione di un no-  dignité, avec la réunion de toutes ses églises, prébendes, bénéfices, droits, émolumens, biens-meu- 
vello pontefice (anno 1800) , i quali riconoscevano la morte del Giovanelli siccome una perdita les et immeubles, fut transimise à l’évéque de Castello, qui prit alors le titre de patriarche de 
irreparabile tanto per Venezia, quanto per la Chiesa tutta, già illustrata dai luminosi esempii della Venise. Le premier patriarche fut Laurent Giustiniani, le dernier quw’élurent les Vénitiens se nom- 
santa sua vita e dalle tante singolarissime virtù ond’ egli era stato adorno, ordinarono, e fu caso mait Frédéric-Marie-Giovanelli. La mort de Laurent ayant été publiée dans les airs par des con- 
veramente inudito, solenni esequie per onorare la memoria di quel venerato defunto. certs angéliques, il était tellement en odeur de sainteté, qu'on ne porta point à ses pompes funè- 
bres, les manteaux noirs alors en usage, mais bien des robes d’une blancheur éblouissante, des 
cierges dorés et ornés de laurier, comme aux jours de la plus grande allégresse de l’Eglise: à la 
mort de Frédéric, les sénateurs pourprés de Rome assemblés à Venise pour l’élection d’un nouveau 
pontife, (année 1800) et qui regardaient la mort de Giovanelli comme une perte irréparable non 
seulement pour Venise, mais encore pour toute l’Eglise, quwil avait illustrée par les exemples écla- 
tans de sa vie toute sainte et par les vertus particulièòres dont il était doué, les sénateurs dis-je, 
ordonnèrent que pour honorer la mémoire de cet homme vénéré, on lui célébràt des funérailles 
solennelles et d’une manière inouie jusqu’ alors. 
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