SOMMAIRE DE PHOTOGRAMMÉTRIE 241
raison que nous donnerons plus loin, il y aura intérêt
à prolonger de part et d’autre, jusqu’aux limites de
l’image obtenue sur la glace dépolie, l’alignement de
la base, par un certain nombre de jalons, dont les
distances de l’un à l’autre, pour le mieux égales,
seront vérifiées avec le plus grand soin.
Tous ces préliminaires accomplis, on procédera
aux opérations ordinaires de l’exposition du cliché,
que l’on développera ensuite, et dont on tirera autant
d’épreuves positives qu’on pourra le'désirer. C’est sur
ces épreuves que tout le travail ultérieur s’effectuera.
On voit que la précision de toutes les opérations
qui viennent d’être décrites est, comme nous nous
l’étions proposé, absolument à la discrétion de l’opé
rateur, qui n’est dépendant de la perfection de son
appareil photographique qu’en ce qui concerne la
qualité de so'n objectif. Bien loin que l’exactitude des
résultats soit subordonnée à la rigidité, réelle ou
supposée, de cet appareil, elle résulte du commande
ment entier que possède celui qui l’emploie sur
toutes ses parties et sur leur ensemble.
Établissement de la minute.
La connaissance préalable de la longueur focale est
superflue. C’est l’image elle-même qui la fournit par
un simple calcul de proportions. Et non pas une lon
gueur focale théorique, évaluée exactement ou non
et applicable ou non au cas concret en présence
duquel on se trouve ; mais la longueur focale parti
culière sous laquelle un objectif doit rigoureusement
avoir travaillé pour produire, de la station où l’on
était établi, l’image qüe l’on a sous les yeux. On peut