DEUXIÈME PARTIE.
CHAPITRE 111.
l56
Pour p == R, on aura, en n’écrivant que les termes du degré
le plus élevé en R,
P = AR m cos
Q = AR /M sin m cp -+- .,. ;
dP
df
ÔQ
do
m AR" 1 sin m cp ...,
m AR" 1 cos m cp -+- . .. ;
d’où
dV — m A 2 R 2wî
11Z —}“ o
do A 2 K ;i "‘-r
s étant une quantité très petite, quand R est très grand.
La seconde intégrale aura donc pour valeur
0
ou sensiblement
•• 0
quantité differente de zéro.
Les deux intégrales que nous venons de calculer ayant
une valeur différente, il faut nécessairement que la fonc-
M
Mais elle est égale à ——^« où M, P, Q sont des fonc
■pr-,—7T7T7' où M, P, Q sont des fonc-
(P 2 + (¿'R ’ ’ x
lions évidemment continues. Elle ne peut donc devenir dis
continue que si son dénominateur s’annule. Il existe donc
un système de valeurs de p et de cp qui annule à la fois P et Q.
Donc, il existe une valeur p(coscp + i sincp) de la variable x
qui annule le polynôme Ax m + B#" 2-1 + ... -f- L.
Nous avons ainsi démontré cette proposition fondamentale
de la théorie des équations, que toute équation algébrique
a une racine.