PREMIÈRE PARTIE , CHAP. IX. 9 3
et développant suivant les puissances ascendantes de i, on aura
une série de cette forme
F (jc , p) -f- P/*-j- Q/ v -f~ etc.
étant différent de F unité, v > /¿, etc,, et P, Q étant des fonc
tions données de a:. Donc l’équationF(a^,jr) deviendra, par
ces substitutions,
iq' i m r -f- i n s r -f- etc. = Vt -f- Qi -j- etc.,
laquelle devra se vérifier indépendamment de la valeur de i.
Donc si jx > i , on pourra faire q' — o, m z=p, et r' = P, en
suite n = v, s'= Q, etc. Ainsi on aura d’abord q = à une cons
tante , ou plus simplement <7 = 1; ensuite, comme P ne dépend
que de q et de x, on trouvera la valeur de r en prenant la fonclion
primitive de P; et ainsi de suite.
5g. Mais si fx < 1, alors il sera impossible de satisfaire à l’équa-
lion, de manière que i demeure une constante arbitraire ; et l’on
devra en conclure que la valeur particulière p ne pouvant pas
être complétée ainsi, ne saurait être contenue dans l’expression
générale f(.r, a) qui représente la valeur complète de y.
Maintenant il est visible que quel que puisse être le premier
terme P t du développement de F ( x , j ) par la substitution
de p-\~ qi -h ri m -}-etc. à la place dejr, il ne peut venir que des
termes pqi, de sorte qu’il sera le même que si on substituait
simplement p -f- qi à la place de j\ Donc le développement
de F (x, j) par la substitution de p 4- o à la place de j, sera
F(.r, p)~\~-—-j-etc. ; donc, puisque la série résultante de ce
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développement contient un terme affecté de d\ où ^ est > o et
< 1, il s’ensuit de la théorie donnée dans l’article 29 , que la
fonction prime F'(jr) devra devenir infinie, lorsque p.
De là • on tire cette conclusion , que la valeur particulière p
ne pourra pas être contenue dans l’expression complète de j, si