SECONDE PARTIE, CH AP. ï. 3.67
petite et que par conséquent les courbes se rapprocheront d’autant
plus qu’il y aura plus de termes qui disparaîtront au commence
ment de cette série.
Ainsi le rapprochement sera pins grand, si l’on a Fæ = ,
c’est-à-dire, si les fonctions primes des ordonnées des deux courbes
deviennent égales pour la même abscisse x ; il sera plus grand
encore si de plus les fonctions secondes f"x et ¥'x des mêmes
ordonnées deviennent aussi égaies, et ainsi de suite.
5. Mais pour voir de plus prés en quoi consistent ces differens
degrés de rapprochement, nous considérerons une troisième courbe
quelconque , rapportée aux mêmes axes par les coordonnées r et s,
et dont l’équation soit s = <pr, et nous supposerons d’abord qu’elle
ait aussi avec les deux autres un point commun pour la même
abscisse x, ce qui exige que les ordonnées à cette abscisse soient
égales, et par conséquent que l’on ait aussi q>x = fr “ Ex.
Soit D la différence des ordonnées des deux premières courbes
pour la même abscisse x H- i, et A la différence des ordonnées do
la première courbe et de la troisième pour cette même abscisse
x -h i-, on aura
D = f(a:-f-i) —F ( x -f- i},
et de même,
A=;f(.r-J-i) — <p
Il est clair que la troisième courbe ne pourra passer entre les
deux premières, à moins que pour une valeur quelconque de i,
aussi petite qu’on voudra, la valeur de D ne surpasse celle de A,
abstraction faite des signes.
Développons les fonctions f(x -f- i) , E ( x +1), q> [x + i) par
tiellement, suivant la formule de l’article 4o delà première Partie,
et arrêtons-nous d’abord aux deux premiers termes. Nommant j
une quantité indéterminée , mais renfermée entre les limites o et i y
on aura par cette formule,
f (x 4- ¿) = ïx + iï'x -f- l - f "{x 4- j) -,