208 teéopjè des fonctions.
équations de l’article précédent,
a'{x— a) -f- b' (7— h)-=.cd et o!h'y 1 ■=. ç>,
qui servent à la détermination de %- et de ^r, et qui sont les équa
tions primes de
(x—«) 2 + (7— b)* — c* et x—a-{~y (y — b ) = o,
en y traitant x et 7 comme constantes , et a , b comme seules
variables.
Donc, puisque le rayon osculateur d’une courbe est partout
tangent à la courbe des centres, et est en même temps égal à
l’arc de cette courbe , il s’ensuit qu’il peut être pris pour ce même
arc étendu en ligne droite, et qu’ainsi toute courbe peut être regar
dée comme formée par le développement de celle qui est le lieu
des centres des cercles osculateurs. C’est en quoi consiste la théo
rie des développées d'Hujghens, qui n’avait été démontrée que par
des considérations géométriques. L’analyse précédente fournit en
même temps l’explication d’un paradoxe qui se présente, lorsqu’on
cherche, parles formules connues, la courbe formée par le déve
loppement d’une courbe donnée.
Si on substitue dans l’équation de cette courbe les expressions
de ses coordonnées a et h en x , y , f et 7", on a évidemment
une équation du second ordre, d’où il paraît s’ensuivre qne l’équa
tion en x et 7 de la courbe cherchée devrait contenir deux cons
tantes arbitraires , tandis que la génération de cette courbe , par le
développement de la courbe donnée,n’admet qu’une seule constante
arbitraire dépendant du point où commence le développement,
La raison de cette différence consiste , comme nous venons de le
démontrer, en ce que l’équation de la courbe engendrée par le déve
loppement , est proprement l’équation primitive complète d’une
équation du premier ordre, qui n’est elle-même que l’équation
primitive singulière de l’équation du second ordre, donnée par les
conditions du problème, et qui, par sa nature, ne peut point avoir
de constante arbitraire • de sorte qu’il ne peut y avoir qu’une cons
tante arbitraire, à raison de la première équation primitive.
CHAT. V,