SECONDE PARTIE , CIIAP. Y. 213
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positive ou négative, selon que le terme —f ,v x le sera. D’où
2.0.4
il est aisé de conclure, à cause que i* est toujours une quantité
positive, qu’il faudra, pour le maximum, que l’on ait f Iv a: < o, et
pour le minimum, f lT a;>o; et ainsi de suite.
26. Donc, en général, si y est une fonction quelconque de x,
on aura d’abord, pour le maximum ou le minimum, la condition
y f — o, laquelle donnera la valeur de x ; ensuite y" < o ou > o,
ce qui s’accorde avec ce que nous avons trouvé ci-dessus (art. 24),
Mais nous venons de trouver de plus que si /"r^ro, il faudra que
l’on ait aussi en même temps y”' = o, ensuite / lT < o pour le
maximum, et / ,T > o pour le minimum ; et ainsi de suite. En gé
néral, si une fonction dérivée d’un ordre quelconque pair dispa
raît , il faudra que la fonction de l’ordre impair suivant disparaisse
aussi, et que la suivante de l’ordre pair soit négative pour le
maximum, et positive pour le minimum.
Si la fonction j n’est donnée que par une équation F ( x, y) = o t
il n’j aura qu’à prendre l’équation prime
F'(*)4-/'F(/) = o,
et faire/' = o , ce qui la réduira à celle-ci
F' (x) = o,
laquelle combinée avec F(jc,/)=o, servira à déterminer les
valeurs de x et / répondant au maximum ou au minimum. Ensuite
on prendra l’équation seconde, et faisant de même/' = o, on aura
la valeur de /', dans laquelle on substituera les valeurs trouvées
de x et/, et on pourra juger, par cette valeur, du maximum ou
du minimum ; et ainsi de suite.
Si la fonction /" ou î"x devenait infinie, c’est-à-dire, si
F—o, ce serait une marque que le développement de ï{x-\~i)
contiendrait, pour la valeur trouvée de x, un terme de la forme
Ai n , m étant entre i et 2 (art. 5o, I èie Part.) ; et en considérant la courbe
de l’équation / = £r, on pourrait connaître par la forme de son