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THÉORIE DES FONCTIONS.
Or, nous verrons ci-après (art. 37) que cette équation montre
que d est l’arc de la courbe dont a, Z», c sont les coordonnées.
Donc le rayon osculateur sera non-seulement tangent à la courbe
des centres, mais encore égal à l’arc de cette courbe, il ne sera
donc autre chose que le développement de cette même courbe,
laquelle sera, par conséquent, la développée de la courbe propo
sée, dont x,y, z sont les coordonnées.
56. La condition
m r [y — h ) -f- ii! ( 3 <— c ) = o
que nous venons de trouver pour que la courbe ait une dévelop
pée, a évidemment lieu, lorsque m et n sont constantes5 et dans
ce cas, la courbe sera toute dans un plan déterminé par ces cons
tantes. Si ces quantités ne sont pas constantes, elles détermineront
le plan tangent de la courbe ; et lorsque l’équation précédente aura
lieu, les rayons oscillateurs formeront une courbe développable.
Car en ajoutant à cette équation l’équation
1 + mj' -j- nz' = o,
qui est une de celles de l’article 34, on aura celle-ci,
1 -J- rnf -f-nz' -f- m' — c) = o,
qui n’est autre chose que l’équation prime de l’équation du plan
x —a-j-m [y — Z>) -{- /z ( z —- c) = 0,
en regardant les coordonnées «, 3, c du plan comme constantes,
et la quantité æ qui sert ici de paramètre, et dont les autres quan
tités y, z, m, n sont supposées fonctions, comme seule variable • ce
qui constitue le principe des surfaces développables, comme on le
verra plus bas.
Au reste, il y a une manière plus générale de concevoir les
développées des courbes, laquelle consiste à prendre le rayon de
la développée dans une position inclinée au plan tangent, et qui
donne lieu à plusieurs belles propriétés des courbes et des surfaces.
Comme