SECONDE PARTIE, CHAP. IX. 2 4 7
égale à la tangente de l’angle formé par la tangente de la courbe de
projection sur le plan des x et j avec l’axe fixe des æ. Or, comme
la position de ce plan est arbitraire, on peut la prendre de ma
nière qu’il coïncide avec le plan tangent de la surface, alors la
projection de la courbe se confondra avec la courbe même , et les
deux valeurs de f deviendront les tangentes des angles que les
tangentes des deux branches de plus grande et de moindre cour
bure feront avec une même ligne ; par conséquent la différence de
ces angles sera l’angle cherché sous lequel ces branches se coupent ;
donc, nommant cl et (3 les deux valeurs de j' y la tangente de cet
angle sera, par les formules connues,
a — /3 y/(B 2 —f- ¿(AC )
i —{— u[3 A — G
Mais il est facile de voir, par les formules de l’article 38, que,
pour que le plan tangent d’une surface coïncide avec le plan des
-oc et y, il faut que les valeurs de z' et z t soient nuiles. Faisant
donc dans les expressions de A, B, C,
z f = O , Zj= O ,
on aura
A = <, B = z n ~~z", C =z' f
ce qui donne
A C = o.
Ainsi la tangente de l’angle dont il s’agit sera infinie, et par con
séquent l’angle sera droit. D’où l’on doit conclure , en général, que
les lignes de plus grande et de moindre courbure d’une surface
quelconque se coupent toujours à angles droits.
46. La propriété du maximurfi et du minimum n’est pas la seule
qui caractérise ces lignes , elles sont encore distinguées par rapport
à leurs développées. En effet, si on cherche les conditions néces
saires pour que le rayon de courbure soit partout tangent à la
courbe des centres, on trouvera, par des considérations sem
blables à celles de l’article 35, appliquées aux expressions des
coordonnées a y h, c de cette courbe (art. 4a), que ces conditions