SECONDE PARTIE, CHAP. XI.
Ou minimum que par rapport 11 l’une de ces quantités • et il est na
turel de »prendre pour variable la quantité f qui détermine la
position de la tangente, en regardant les coordonnées x et y comme
données pour chaque point de la courbe.
On prendra donc les fonctions primes et secondes de la fonc
tion proposée, relativement à la quantité f regardée comme
seule variable ; et égalant à zéro la fonction prime, on aura sur-
le-champ l’équation
O+ ( n — x)f ] ( m — x) + [jr + (m — x)f ] ) = o,
laquelle donne, comme dans l’article cité,
y ~ — m~ n)y
J 2(771 — ce) {n — oc')*
pour l’équation de la courbe cherchée.
Ensuite on aura la fonction seconde 2 (m—x) (re—x), laquelle
fait voir que le maximum aura lieu dans toute la partie de la
courbe pour laquelle les deux quantités m — x et n — x seront
de signes différons, et que le minimum aura lieu pour la partie
où m— x et 72 — x seront de même signe ; de sorte que le maxi
mum aura lieu pour toutes les valeurs de x comprises entre les
limites m et n, et le minimum pour les valeurs de x qui tomberont
hors de ces limites.
L’équation trouvée pour la courbe étant du premier ordre, elle
est susceptible d’une équation primitive avec une constante arbi
traire ; et si on la met sous la forme
& _ _A j L_
y x— m ' x — n *
on en déduira sur-le-champ cette équation primitive,
2 logy = log (x —. m) ■+- log ( x — 72 ) -f- log h ,
et passant des logarithmes aux nombres,
j 2 = h ( x — m) (x — 72),