a 9 6 THÉORIE DES FONCTIONS.
reconnaître si cette fonction primitive est elle-même une fonction
prime , sera renfermée dans l’équation
/3 —— y r -f- S' 11 —* etc. zsz o,
laquelle , en substituant pour /3 , >, ^, etc. leurs valeurs (art. 63),
devient
f (/) _ a [ r (/')]' + 3 [f' (/")]"- etc. = o.
Ainsi, le système de cette équation et de l’équation trouvée ci-
dessus, renfermera le caractère par lequel on pourra juger si la
fonction f (æ, jr, j"..,) est d’elle-même, ou non, la fonction
seconde d’une fonction de y", etc.; et ainsi de suite.
76. Ces différentes équations répondent à celles que , dans le
calcul différentiel, on nomme conditions d’intégrahilité, et dont on
s’est beaucoup occupé dans ces derniers temps. Nous nous contente
rons ici d’avoir établi, d’une manière directe et rigoureuse, le
principe de la correspondance de ces équations avec celles du
maximum et minimum des fonctions primitives; et nous renver
rons, pour ce qui concerne l’usage de ces équations de condition,
aux différons ouvrages qui en traitent, et surtout à la leçon XXI
du Calcul des fonctions, où cette matière est traitée avec plus de
détail et de généralité. On y trouvera aussi un précis historique
sur le problème des isopérimètres dont la solution générale, par
la méthode des variations , fait l’objet de la leçon XXII du même
Calcul, à laquelle nous renvoyons pour completter Ja théorie des
variations exposée ci-dessus.
CHAP.