3i8 THÉORIE DES FONCTIONS.
équation , par les valeurs données de x et oc' dans un instant donné,
c’est-à-dire, par l’espace et la vitesse , qu’on suppose connus dans
cet instant.
Dans le mouvement uniforme représenté par l’équation xz=at,
on aura donc
oc' = a , x" o j
ainsi, le coefficient a, rapport de l’espace parcouru au temps ,
exprimera la vitesse , et la force accélératrice sera nulle. Dans
le mouvement uniformément accéléré et représenté par x = ht%
on aura
x' ■=. ibt et x" =: 2b.
Donc, la vitesse dans un instant quelconque, est proportionnelle
au temps écoulé depuis l’origine du mouvement. Le rapport entre
la vitesse et le temps exprime la force accélératrice, et est double
du rapport entre l’espace parcouru et le carré du temps. L’aug
mentation continuelle et uniforme de la vitesse dans cette espèce
de mouvement, lui a fait donner le nom de mouvement unifor
mément accéléré.
Ce qu’il y a de plus simple et de plus naturel pour comparer
les forces accélératrices, c’est de prendre la force de la gravité
dans un lieu donné pour l’unité. Ainsi, on aura pour les corps
pesans,
2b == 1 et h s=s - ;
s
donc
i a
¿*7 = - , x' = t = [/2X J
de sorte qu’on peut déterminer la vitesse par la racine carrée du
double de la hauteur d’où un corps pesant doit tomber pour
acquérir cette vitesse. Par conséquent, si on veut prendre une
vitesse donnée pour l’unité des vitesses, il faudra alors prendre
pour l’unité des espaces le double de la hauteur nécessaire pour
la produire.