520 THÉORIE DES FONCTIONS.
Supposons d’abord que les trois mouyemens relatifs aux axes des
x, j-, z soient uniformes, on aura
x = at, j = bt, z = et,
a, h, c étant les vitesses de ces mouyemens. Eliminant t, on
aura
hx , ex
y = — et z — —,
^ a a
deux équations qui appartiennent à une ligne droite passant par
l’origine des coordonnées , et dont les projections sur les plans
des x^y, et des x, z font, avec l’axe des ¿c, des angles dont ~
et c - sont les tangentes. La partie de cette droite qui répond aux
coordonnées x, y, z, sera donc
l/( -f- z a ) = + ¿ a -f-
ce sera l’espace décrit pendant le temps t, en vertu des trois
mouyemens uniformes. Ce mouvement composé sera donc aussi
rectiligne et uniforme, avec une vitesse égale à y/(« a + ¿ a + c a ). A
l’égard de sa direction , il est plus simple de la rapporter aux trois
axes des coordonnées x ,y, z, et il est visible que, puisque at,
bt v et sont les projections de la ligne sur les trois
axes , les rapports y(a4b‘+c>) seront
les cosinus des angles que cette direction fait avec les mêmes
axes. La somme des carrés de ces cosinus est , comme l’on
voit, égale à l’unité, ce qui est la propriété connue des angles
qu’une même droite fait avec deux autres droites perpendiculaires
entre elles.
8. Nommons A la vitesse du mouvement composé, et a, y
les angles que la direction de ce mouvement fait avec les trois
axes, on aura
A = v / C« a -M a -f' ca )>
et
f —cos Ct, -= cos/3, a— cos y.
d’où