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TROISIÈME PARTIE, CHAP. ÎY. 357
Si on suppose la résistance proportionnelle au carré de la vitesse
et à la densité du milieu, alors nommant A cette densité dans un
lieu quelconque , on aura r=mu*A , m étant un coefficient cons
tant ) donc, substituant la valeur de u ,
. m S ( 1 + / 2 ) A
*
et mettant cette valeur dans l’équation ci-dessus, elle deviendra.
m A
2y" k ( 1 -f/) »
par où l’on déterminera la densité du milieu nécessaire pour faire
décrire la courbe donnée. Réciproquement, cette équation servira
à déterminer la courbe, lorsque la densité du milieu sera donnée.
Pour les projectiles lancés dans l’air, on peut supposer la densité du
milieu constante5 ainsi faisant, pour plus de simplicité, 2mA = ~ ,
l’équation de la courbe sera
V*
y y— k vO +f‘)= ks >
s étant l’arc de la courbe5 d’où l’on tire, en prenant les fonctions
primitives,
y = Ae* f .
A étant une constante arbitraire : c’est la forme la plus simple
sous laquelle puisse être mise l’équation de cette courbe. On peut
tirer de ces équations les différentes approximations qui ont été
données jusqu’ici pour la détermination de la courbe décrite par
les boulets et les bombes ; mais les bornes de cet écrit nous em
pêchent d’entrer dans aucun détail sur ce sujet.
18. Nous remarquerons encore qu’on aurait pu déduire tout de
suite l’équation de la courbe, des équations du mouvement