5 7 a THÉORIE DES FONCTIONS.
la fonction f(x, y,...) la distance \/[(æ— §)’+(jt'—*i)M"( z —Ç)‘]
entre deux corps, et pour nia force absolue que ces corps exer
cent Fun sur l’autre (art. 26) ; mais il est évident que la condi
tion x'ï'{oc) -f- fî' (y) -{- etc. = o , n’aurait pas lieu pour cette
fonction, comme pour celles qui résultent des conditions du sys
tème. Ainsi ces termes subsisteront dans l’équation indépendante des
conditions du système, et l’on aura par conséquent
M {x'x" + ff 4- z'z") -f- N (g'g" 4- n V' 4- K'C) + etc.
= n[a:T(^)+yr(r)+z , f(a) + ? / P(Ç) +11^(11) +^'(03+ elc.,
où l’on voit que la quantité x'i\x) +y'f / (jr) + etc. est la fonction
prime relativement à t de la fonction f {x, j, z, f... ) qui est ici
v/[0 — ?) 3 4-Cr — >0 2 4- ( z — 0*1
Donc, en général, si on désigne par p la distance rectiligne
entre les corps M et N, et par P la force absolue d’attraction ou
de répulsion que ces corps exercent l’un sur l’autre, si on désigne
de même par q la distance rectiligne entre deux autres corps du
système, et par Q la force d’attraction ou de répulsion entre ces
corps, et ainsi de suite, en prenant les quantités P, Q, etc., po
sitivement lorsqu’elles tendent à augmenter les distances /?, <7, etc.,
et négativement lorsqu’elles tendent à diminuer ces distances, et
qu’on nomme u, e, etc. les vitesses des corps M, N, etc., l’équa
tion précédente deviendra
MW -f- Nec' -f- etc. = Pp f 4- Qq' -f- etc.
qui est également indépendante des conditions du système, mais
qui renferme, comme l’on voit, les forces P, Q, etc. d’attraction
ou de répulsion mutuelle.
4i. Enfin, si les corps étaient en même temps attirés vers des
centres fixes ou repoussés de ces centres, la même équation aurait
encore lieu en prenant, par exemple, p pour la distance du corps
M a un centre fixe, et P pour la force qui vient de ce centre ; et
ainsi des autres. Car on peut déduire le cas des forces tendan
tes à des centres fixes, de celui des actions mutuelles des corps,