Full text: Théorie Des Fonctions Analytiques, Contenant Les Principes du Calcul différentiel, dégagés de toute considération d'infiniment petits, d'évanouissans, de limites et de fluxions, et réduits à l'analyse des algébrique des quantités finies

TROISIÈME PARTIE, CHAT. VII. 3 7 5 
résistance produites par les pressions des corps, les tensions des fils 
ou des verges, etc., et dont l’effet est de maintenir les corps dans 
une même position respective, et d’empêcher que les conditions 
du système ne soient violées. Ces forces passives ne contribuent 
en rien, comme Fou voit, à la production de la force vive; les 
forces actives seules l’augmentent ou la diminuent, comme elles 
feraient, si les corps, étant mus librement, partaient des mêmes 
points et arrivaient aux mêmes points, en décrivant des lignes 
quelconques. 
45. Nous avons vu que la loi du mouvement du centre de gra» 
vite, et celle des aires, sont indépendantes de Faction mutuelle 
des corps, quelle que soit cette action, soit qu’elle vienne des 
forces passives ou actives; ainsi, à cet égard, ces deux lois ont 
une plus grande étendue que la loi de la conservation des forces 
vives, qui n’est indépendante que de Faction des forces passives. 
11 résulte de là que cette dernière loi ne peut pas subsister, 
comme les deux premières, dans le cas où, par Faction mutuelle 
des corps, ou par la rencontre d’obstacles, il survient des chan- 
gcmens brusques dans leurs mouvemens, parce que ces change- 
mens sont ou peuvent toujours être regardés comme l’effèt des 
forces actives de ressorts placés entre les corps, ou entre eux et 
les obstacles, et qui, en se contractant ou se dilatant très-peu, 
maintiennent la loi de continuité dans la variation des mou 
vemens. La force vive des corps qui subissent ainsi des change- 
mens brusques, reçoit, à chacun de ces changemens, une aug 
mentation ou une diminution égale à la force vive que Faction de 
ces ressorts produirait si les corps n’étaient soumis qu’à cette 
action. 
Ainsi, si les corps M, N, etc. viennent à se rencontrer, ou à 
rencontrer des obstacles, de manière qu’il en résulte des change 
mens brusques dans leurs mouvemens, on pourra appliquer à ces 
corps, pendant leur action, quelque courte qu’elle puisse être, la 
formule de l’article précédent ; de sorte qu’en nommant U, Y, etc. 
leurs vitesses au commencement de Faction u, v les vitesses à la 
fin de Faction, désignant de plus par a, à, etc. les valeurs des dis-
	        
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