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THÉORIE DES FONCTIONS.
Mais il y a ici une remarque importante à faire; c’est que dans
les formules que nous venons de trouver, la quantité A, ainsi que a,
étant arbitraire, le système de logarithmes peut être pris à volonté,
au lieu que dans les formules ordinaires relatives aux arcs de cercle,
le module ~ est égal à l’unité, ce qui donne pour la base le nombre
e } dont le logarithme hyperbolique est l’unité. Ainsi, celles-ci ne
sont qu’un cas particulier de celles que nous avons trouvées, mais
cette particularisation est nécessaire pour qu’elles soient applicables
au cercle , comme nous l’allons démontrer.
s5. Tout se réduit à prouver que dans l’expression de sin x eu
série, le premier terme doit être simplement x, au lieu que nous
l’avons supposé en général Ax (art. 21). En employant la considé
ration des infiniment petits , cela est évident ; car on voit que dans
le cercle, le sinus, à mesure qu’il diminue, s’approche de plus en
en plus de l’arc, jusqu’il s’y confondre dans l’infiniment petit.
Ainsi, en supposant l’arc x infiniment petit, on a sin x=x; par
conséquent A= 1.
Mais comme nous avons cherché à rendre notre analyse in
dépendante de la considération des infiniment petits , nous devons
aussi en affranchir la démonstration du point dont il s’agit.
Pour cela, nous ne supposerons que le principe établi par
Archimede, que le sinus, qui est la moitié de la corde de l’arc
double , est moindre que l’arc auquel il répond, et que la tangente
est plus grande que ce même arc. Nous aurons ainsi sin x < x,
... , sin a: sin a;
et tan g x>x- or, comme tan g x = = —7 :——, on aura
077 D COSX \/(l — sin/ ’
et de là sin x > -p===r-. Employant donc
l’expression de sin æ en série trouvée dans l’art. 21, il faudra que
l’on ait, quelque petit que soit l’arc x 9
etc - <
Donc