et de là
PREMIÈRE PARTIE, CHAP. VI.
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TJ J .
X’ ( x -|- i ) 3
g и trouvera de même
c 1 •
x^ ( x + i ) *
et ainsi de suite, ce qui redonnera la série déjà trouvée.
Mais pour notre objet, il importe moins de connaître les restes
exacts de la série développée jusqu’à un terme quelconque, que
d’avoir des limites de ces restes pour pouvoir apprécier l’erreur
qu’on peut commettre en ne tenant compte que de quelques-uns
des premiers termes.
58. Pour cela , nous allons établir ce lemme général :
Si une fonction prime de x, telle que ï'x, est toujours positive
pour toutes les valeurs de x, depuis x = a jusqu’à x = à, h étant
> я, la différence des fonctions primitives qui répondent à ces
deux valeurs de x, savoir, ïb— sera nécessairement une quan
tité positive.
Reprenons la formule f (x -f* i ) = fr + ¿P , dans laquelle P
est une fonction de x et i, qui, en faisant i = о, devient ï'x
( art. 3, 8 ) ; il est évident que si ï'x est une quantité positive, la
valeur de P sera nécessairement positive depuis ¿ = o jusqu’à une
certaine valeur de i, qu’on pourra prendre aussi petite qu’on
voudra. Donc lorsque la valeur de la fonction prime ï'x est posi
tive, on pourra toujours prendre pour i une quantité positive et
assez petite, pour que la quantité f(a: + i )— £*? soit nécessaire
ment positive.
Mettons successivement à la place de x les quantités a, й + г,
a 4- 2i, «4-Зг, etc., й-fm,il en résultera que l’on peut prendre i
positif et assez petit pour que toutes les quantités f (д-f- i) — ïa ,
f [a-f- 2 i) — ï(a -f- i) , ïÇci 4~ Ъ1) — f(a+ 2 0 5 jusqu’à ï[a~\~{n 4“ 1 ) 0
-—f[a-\- ni) , soient nécessairement positives, si les quantités
ï’a, ï' (ci 4— i j, f'(л4-аг) ,'etG. jusqu’à ï' (a~{~ ni) le sont. Donc
aussi, dans ce cas, la somme des premières quantités, c’est-à-dire,
la quantité f(«4“(^ + i) i ] — f« sera positive.