PREMIÈRE PARTIE , CHAP. VI.
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d’un terme quelconque
m ( /n — i) ( m. — n -f" 1 )
1.2 11
sera renfermée entre ces limites
m ( ni — 1 ) {m — n + O
1. a n
et
car il est évident que la plus grande et la plus petite valeur
de {z + u ) m ~ n seront (z -\~x) m ~ n et z m ~ n .
La perfection des méthodes d’approximation dans lesquelles on
emploie les séries , dépend non-seulement de la convergence des
séries, mais encore de ce qu’on puisse estimer l’erreur qui résulte
des termes qu’on néglige ; et à cet égard on peut dire que presque
toutes les méthodes d’approximation dont on fait usage dans la
solution des problèmes géométriques et mécaniques, sont encore
très-imparfaites. Le théorème précédent pourra servir dans beau
coup d’occasions à donner à ces méthodes la perfection qui leur
manque, et sans laquelle il est souvent dangereux de les employer.
On trouve dans la leçon IX du Calcul des Fonctions, une méthode
plus simple d’avoir les limites du développement d’une fonction,
avec de nouvelles remarques sur ce sujet. Voyez aussi un Mé
moire de M. Ampère, dans le tome VI du Journal de l’Ecole
Polytechnique.