S>6 De l’Ellipse.
la ligne, quij dans ce cas, trouve le moins de réfiftance, eft que
le fmus de S A P fous le rayon, ôc la tangente eft réciproque
ment comme le cube de la tangente A P, S P étant perpendi
culaire à AP. Il y a plufieurs <recherches de cette nature, que
l’on peut réfoudre de la même maniéré; mais nous allons don
ner ce qui eft plus d’ufage en Philofophie.
CHAPITRE XIV.
De rEllipfe conflidérée comme fleéiion d’un cylindre de la pé
janteur vers les corps , laquelle réjulte de la péjanteur vers
leurs particules .De la Figure de la Terre, & de la va-
nation de péjanteur vers elle. Du Flux & Reflux de la
Mer j & autres recherches de cette nature.
6op. T Es propriétés du cercle démontrées par Euclide,
I j Pappus, Grégoire de Saint-Vincent, ôc autres, four-
niflent les propriétés analogues de ГеШрГе ; qui, généralement
pariant, fe concluent plus aifément ôc plus brièvement, en la
confidérant comme feêlion oblique d’un cylindre, ou comme
la projeêlion d’un cercle par des rayons parallèles fur un plan
qui eft oblique au plan du cercle. Car, le centre du cercle, par
cette projeêtion, donne le centre de l’ellipfe , les diamètres du
cercle, perpendiculaires l’un à l’autre avec les tangentes à leurs
extrémités , ( qui forment le quarré circonfcrit ) ôc leurs ordon
nées refpeôtives, donnent les diamètres conjugués de l’eliipfe
avec le parallélogramme circonfcrit, ôc les ordonnées à ces dia
mètres; les lignes parallèles, dans le plan du cercle, ont leurs
projetions parallèles dans le plan de l’ellipfe, qui font l’une à
l’autre,en même raifon que celles dont elles font en projetion ;
toute aire, dans le plan du cercle, donne, par fa projetion, une
aire dans le plan de l’ellipfe, qui eft toujours à l’aire dans le plan
du cercle, comme le grand axe de l’ellipfe au petit, le cylin
dre étant fuppofé droit, ôc tous les cercles concentriques don
nent des ellipfes femblables concentriques. Ayant trouvé cette
Méthode très-convenable, à ce fujet, pour découvrir les proprié-