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VERS DES SPHERES ET DES SPHEROÏDES. lOf
étant repréfentce par A, celle vers le folide PAEæ fera repré-
fentée par A.PA ôc celle vers le folide femblable PBFf ; par
A. PB qui font en raifon de PA à P B. De même, la gravita
tion vers le cône tronqué terminé par les furfaces AEa, MNw
eft repréfentée par A.AM. 11 eft évident que quoique les furfa-
ces AE a> & MNœ foient d’une autre figure, la derniere raifon
des gravitations en P vers les folides coniques ou pyramidaux
P A E a y PMNffl eft celle de P A à P M, Ôc que fi À Q ôc M q
font perpendiculaires à PH en Q Ôc q 9 ces forces réduites à la
direêtion P H font finalement en raifon de P Q à P y.
62p. Les forces par lefquelles les particules fembiabîement
fîtuées par rapport aux-folides femblables homogènes gravitent
vers ces folides } font comme leurs diftances aux points fembla-
blement fitués dans ces folides, ou comme leurs côtés homolo
gues. Car, on peut concevoir ces folides divifés en cônes fem
blables, ou cônes tronqués, qui ont toujours leurs fommets dans
ces particules, ôc la gravitation vers ces cônes, ou cônes tron
qués, fera toujours en même raifon.
530. Une particule placée au-dedans d’un trou folide, qui eft Fig. 18»;
produit par l’efpace annulaire, terminé par deux cercles con-
centriques, ou deux ellipfes concentriques femblables ADBE
ôc aà be, n’a point de péfanteur vers ce folide. Car, foity? une
telle particule, p k une droite depuis p qui rencontre le cercle*
ou l’ellipfe intérieure aux points/ôc^, ôc la figure extérieure
aux points x ôc r 3 fi x r eft divifée également en z, fq le fera
de même, en z, parce ce que les figures font femblables, ôc
fembiabîement iltuées. Donc fx = q r ,* ôc les gravitations de
p vers les parties oppofées du folide qui ont leur fommet en p ,
ôc font terminées par les mêmes droites prolongées depuis/? avec
des direêlions oppofées feront toujours égales par l’article ¿28,0c
fe détermineront mutuellement.
631. De-là, il fuit que la péfanteur en un point p dans le
diamètre C P vers la fphere où la fphéroïde eft à la péfanteur en
P, comme Cp eft à CP; parce que la gravitation vers le folide
produit par l’efpace annulaire , qui eft renfermé entre A P B,
* P h n’a point d’effet fur la particule en p ; de forte que la pé
fanteur en p vers tout le folide ADBE eft égale à la péfanteur
en p vers tout le folide a d h e, laquelle eft à la péfanteur en P
vers le folide ADBE, comme Cp eft à CP, par l’article
629.
Tome ÎL
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