ip De l'Attraction suivant d’autres Loix.
fe en même proportion que les cubes des diftances, à ces parti
cules 5 croiffent ; une particule en P doit tendre vers la furface
fphérique MNw ( qui a fon centre en P ) avec une force qui eft
comme cette furface ( ou PM 3 ) directement, & comme PM?
réciproquement; c’eft>à-dire, avec une force qui eft comme PM
réciproquement ou directement, comme MV, ordonnée de l’hy
perbole K V I ? décrite entre les afymptotes PA ôc PH. Donc,
i attraClion du cône tronqué Al N m A E a fera mefurée par Faire
hyperbolique MVIA terminée par les ordonnées en A & AI ;
& FattraCtion du cône PMNw par Faire hyperbolique infinie
qui eft conçue formée entre l’ordonnée MV & Fafymptote PH.
Il fuit, que fi une telle loi pouvoit avoir lieu,la particule P ten-
droit vers la moindre portion qu’elle toucheroit, avec plus de
force que vers le plus grand corps, à la plus petite diftance qu’on
pourroit fuppofer. La même chofe fe démontre aifément, par
l’article 297. lorfque FattraCtion des particules décroît comme
des puiflances de leurs diftances, plus élevées que leurs cubes,
croiifent. Gomme de telles loix feroient très-incapables de con-
ferver les corps céleftes dans leurs courfes régulières , ( par les
articles 447 & 448. ) auffi feroient-elles incapables de produire
une force fuffifante pour conferver enfemble enfembie leurs dif
férentes parties. La vraie loi dé la péfanteur eft plus propre à
ces deux vues. C’eft une chaîne qui tient leurs parties unies, qui
perpétue leurs mouvemens dans le grand fyftême autour du So
leil, &: qui maintient les révolutions dans les moindres fyftêmes ,
dont il eft compofé à fort peu près régulières. Ses inégalités
dans certains cas, ont leur ufage, comme dans les marées ; ôc
l’on trouve fouvent une fimplicité Géométrique, remarquable
dans les concluiîons qui en font tirées. Nous en avons plufieurs
¡exemples, comme dans les articles 445,445, <535, 6Bé ôc épo.
Fin du premier Livre•
LIVRE