De la nature des l ignés
comme la Fluxion de la baie eft à la Fluxion de la courbe, ôc
dans ce dernier cas, ce Théorème s’accorde avec celui des
Commentaires de Peteribourg, Tome III. La propriété du rayon
de courbure étant ainii connue, on peut déterminer, en quel
ques cas par les premières Fluxions, la nature de la courbe,
ou par une équation ordinaire, en appliquant la Méthode in
ver ie des Fluxions. Les Problèmes de l’article y 63, confidérés
d’une maniéré générale, dépendent de la courbure des lignes,
ôc par coniequent leur iblution générale renferme le rayon de
courbure, ou quelque chofe d’équivalent. Mais il y a fouvent
d’autres principes particuliers qui fervent à réfoudre plus aifé-
ment les cas particuliers de ces Problèmes ; nous en avons don
né des exemples dans les articles 441 Ôc yyi. ( où la folurion
s’accorde avec celle de l’article y y 8. ) ôc nous aurons occafion
d’en donner d’autres exemples dans le Chapitre fuivant, relati
vement aux lignes de la plus vite defeeme.
CHAPITRE XIII.
Ou Îon détermine la nature
cente, dans chaque hypothefi de péfianteur, ¿7° ou les Pro
blèmes concernant les figures ïfiopérïmetres , avec dtautres
de la meme efipece , fiant réfiolus par les premières Fluxions ,
& leurs fiolutions vérifiées par des démonjlrations fiynthé-
57 ЛЛК a fait voir dans le Chapitre IX. comment on pou-
voit aifément déterminer les plus grandes ôc moin
dres ordonnées des figures, par la Méthode des Fluxions, ôc l’on
y a démontré les réglés ordinaires avec les corrections néceifai-
res,pour les rendre exaCtes ôc générales. Mais il y a des Pro
blèmes touchant les maximum Ôc minimum, qui font d’un genre
plus élevé, ôc qui ne peuvent pas fe réduire immédiatement à
ces réglés. On fçait depuis long-tems, que de toutes les aires
égales le cercle a la moindre circonférence, ôc que de tous les
folides égaux, la Sphere eft terminée par la moindre furface.