GÉOMÉTRIE.
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PROPOSITION XVIL
LEM E.
«g. 2:5. Soit SABC une pyramide triangulaire dont S
est le sommet et ABC la base ; si on divise les
côtés SA, SB, SC, AB, AC, BC, en deux parties
égales aux points D, E, F, G, H, I, et que par
ces points on tire les lignes DE, EF, DF, EG,
FH, El, GI, GH; je dis qu on pourra considérer
la pyramide SABC, comme composée de deux
prismes AGHFDE, EGICFH, équivalents entre
eux, et de deux pyramides égales SDEF, EGBI.
Par suite de la construction, ED est parallèle à BA
et GE à AS ; donc la figure ADEG est un parallélo
gramme. La figure ADFH en est un aussi par la même
raison; donc les trois droites AD, GE, HF, sont
égales et parallèles ; donc le solide AGHFDE est un
* 14, 5. prisme *.
On prouvera semblablement que les deux figures
EFCI, C1GH, sont des parallélogrammes, et qu’ainsi
les trois droites EF, IC, GH, sont égales et parallèles ;
donc le solide EGICFH est encore un prisme. Or je
dis que ces deux prismes triangulaires sont équiva
lents entre eux.
En effet, si sur les arêtes GI, GE, GH, on forme le
parallélépipède GX, le prisme triangulaire GEICFH
* 8. sera la moitié de ce parallélépipède*; d’un autre côté,
le prisme AGHFDE est égal aussi à la moitié du pa-
* *5. rallélepipede GX*, puisqu’ils ont même hauteur, et
que le triangle AGH, base du prisme, est moitié du
*2,3. parallélogramme GICH*, base du parallélépipède.
Donc les deux prismes EGICFH, AGHFDE, sont
équivalents entre eux.
Ces deux prismes étant retranchés de la pyramide