NOTE XII-
33a
Pour chaque face quadrangxdaire, le nombre des chan
gements de signe est de quatre au plus , ce qui est évident.
En général, si le nombre des côtés d’une face est pair
z=.in, le plus grand nombre des changements de signe
qu’on puisse trouver en faisant le tour des côtés, est in;
ce qui aura lieu lorsque les côtés portent alternativement
les signes -f- et —.
Mais si le nombre des côtés d’une face est impair,
= 2«-f-x, le plus grand nombre des changements de
signe sera 2n seulement, parce qu’en donnant alternati
vement aux côtés les signes -J- et —, le premier et le der
nier auront nécessairement le même signe ; ce qui fait un
changement de moins qu’il n’y a de côtés.
Cela posé, soit a le nombre des triangles, h le nombre
des quadrilatères, c le nombre des pentagones, etc. qui
composent la surface du polyèdre donné, il résulte de ce
qu’on vient de dire, que le nombre total des changements
de signe observés en faisant le tour de chaque face, ne
pourra excéder 1 a sur les faces triangulaires, \b sur les
faces de quatre côtés, 4 e sur celles de cinq côtés, 6d sur
celles de six côtés. Donc on aura :
N < 2«-+- 4 h 4 c 6d 6e -f- 8/" -f- 8 g - -f- etc.
Soit A le nombre des arêtes du polyèdre, et H celui de ses
faces, on aura :
2 A — 3 « -{- 4 ^ + 5 c -f- 6 rf -f- 7 e -f- 6f-f- 8 g- -f- etc.
Km etc.
Mais suivant le théorème d’Euler, S -f- H = A -f- 2 ; donc
4S = 8-f- 4 A — 4 H , et en faisant les substitutions :
4S = 8-f-2rt + 4ô-h6c + 8(r/-i-ioe-l- etc.
Comparant cette valeur à la limite trouvée ci-dessus, on
en tire :
N < 4 S — 8.
Mais on ne saurait avoir à-la-fois N >4$ et N < 48 — 8;
donc il est impossible que les inclinaisons sur les arêtes du
polyèdre varient toutes à-la-fois, sans détruire la cohé
rence des plans qui forment la surface du polyèdre.
Second cas.
Supposons maintenant que les inclinaisons sur les arêtes