i5'4 PREMIÈRE PARTIE.
Ainsi on connaîtra les fonctions n (n), H {n!) par le moyen de la
seule fonction de troisième espèce II(—m).
Si on avait cos X-=h, les formules trouvées s’accorderaient avec
celles qu’on a données dans l’article précédent pour le cas de
cos 0= — c; et en effet dans les deux cas on a « =—c*-\-bc \/—i.
L’application de la formule précédente exige qu’on distingue soi
gneusement deux cas , selon que cos A est > b ou h, afin d'éva
luer convenablement l’arc de cercle Z dont la tangente est
vb sin A sin <p cos <p
( i — b cos A — v* sin 2 <p ) A*
Soit i°. cos A > h, le dénominateur i — ¿cos A — i a sin 2 cp sera
positif pour toute valeur de <p, puisqu’on faisant sin <p = i, il se
réduit à b (cos A— b), quantité positive. Alors l’arc Z n’augmente
que jusqu’à un certain terme qui est son maximum, après quoi ü
diminue, devient zéro , puis négatif. Ainsi un mobile qui décrirait
l’arc Z pendant que <p croît uniformément 3 ferait des oscillations
autour du point de départ où <p = o, et ne s’en écarterait de part
et d’autre que d une quantité déterminée par la valeur tang <p :=;
V^coA-¿à)’ ^ arC ^ s’évanouira donc lorsqu’on aura y
9 = tty etc.
Soit 2°. cos A < b } alors le dénominateur i —¿cos A—jAsin 2 <p
i/ •, i • i—b cos a , ,, b(b—cosa')
s évanouit lorsque sm <p = —— , cas ou 1 on a cos <p =—— -,
de sorte que cette valeur de <p est réelle et < | tT. Dans ce point
1 arc Z qui a une tangente infinie , est égal à ^ ai : il augmente
ensuite continuellement avec l’angle <p, et lorsque <p = { tt y on a
Z = '71'.
On commettrait donc une erreur dans l’application de la formule,
si en faisant (p = f , on prenait Z = o. La valeur Z = o n’a
lieu que lorsque cos A > ¿ } mais si l’on a cos A <¿5 il faudra
prendre Z = oc.
(112). Il est très-remarquable que dans le cas d’un paramètre
imaginaire de la forme n = —i -\~b(cos A + y/— x sin A) , la trans
formation dont on a fait usage pour les approximations ( art. 84) >
conduit immédiatement à la réduction de la fonction fï (n).