SECONDE PARTIE.
23o
et en général,
-û—f" îi^
(=>
1 AjA 2 ...Aft_ r a sin co sin S co. . , sin kd - / \
'k ‘ Aa^A a _a... A a _ k * sin a*» sin (a -f-1 ) co.. .sin (a—lì)co * ' A 1 /’
Cette formule donne la valeur de la fonction lorsque p -f- q
surpasse n ; ainsi en la réunissant à la formule (k) , ona généra
lement l’expression de toute fonction en supposant seulement
connues les fonctions semblables pour lesquelles p -f- q = /z— 1 ,
et on a déjà remarqué que le nombre de ces auxiliaires est —ou
- - , selon que n est pair ou impair.
(8). La formule (n) pourrait être regardée comme une suite de
la formule (k) ; et on n’aurait ainsi qu’une seule et même formule
pour toutes les valeurs de p et <7; mais alors on aurait besoin de
nouvelles auxiliaires A 0 , A_ r , A_ a , etc. , et il faudrait en fixer les
valeurs ainsi : A 0 s= ? 011 plutôt i étant infiniment petit ,
A ; = T^- = ^, A_ t =—A I5 A_,== — A a , etc. C’est pour éviter
Sili 1.0 l • L
l’embarras de ces substitutions, surtout dans le cas de A„, que nous
avons donné les deux formules séparément.
Il est assez étonnant que l’expression générale des fonctions
(J-^ ait échappé à Euler; on voit cependant qu’il s’était occupé
spécialement de cette recherche , par le passage du tome Y des
Nova acta Petropol. , pag. ia5, où il dit : Neque tamen hinc adhuc
elucet quânam lege omnes determinationes progrediantur, quando
quidem valores certarum formularum continuò magis evadunt com
plicati.
Nous remarquerons au reste que les formules (k) et (n) qui
contiennent l’expression générale dont il s’agit, peuvent être re
gardées comme l’intégrale complète de l’équation aux différences
finies (e) ; de sorte qu’on ne peut tirer de cette équation aucune
conséquence qui ne soit contenue dans les formules (k) et (n). C’est
ce qu’il serait facile de démontrer par les méthodes que l’on suit
dans ce genre d’analyse, et qui, pour la plupart, ont été indi-