DES INTÉGRALES EULÉR1ENNES. 267
quement on a
/• I 1 1 £ 1 , A'n
\ a d l ) . 5 "T" 7i * a _)_ 2 ' (а+ш?) а ‘ (a+ nx) 3
B'n 3 , С'/г 5
(a + /ьг) 5 (° + nx) 7 G ^ C * ^ )
On sait que la suite A', B', G, D' est divergente à compter du troi
sième terme , et le devient plus que toute progression géométrique
donnée ; d’où il suit que la suite contenue dans la formule (t*)
deviendra nécessairement divergente après un certain nombre de
termes. Mais ce qui est fort remarquable , c’est que cette formule
n’en est pas moins propre à donner la valeur de (я,/г) 2 avec tout le
degré d’approximation qu’on peut desirer.
Pour cela il faut donner à x une valeur arbitraire d’autant plus
grande qu’on voudra obtenir une plus grande approximation ( la
valeur x= 10 suffit pour donner 18 ou 20 décimales exactes). Au
moyen de cette valeur, on commencera par prendre la somme
effective de la suite
c — Л l I 1 I 1
a 2 ‘ (a -j- n) 2 ~ (a -f- 2/г) 2 * (a -j- xn) 2 7
substituant ensuite cette valeur de s ainsi que celle de x dans l’équa
tion (l") , on aura pour la valeur de (a, тг) 2 une suite d’abord très-
convergente , mais dont la convergence diminuera de plus en plus ,
jusqu’à un certain terme où elle deviendra divergente, et cette
divergence augmenterait de plus en plus à l’infini.
Par le calcul des termes successifs, on obtiendra des résultats
alternativement plus grands et plus petits que la valeur cherchée,
et on devra s’arrêter aux termes où cesse la convergence.
Ces termes indiqueront deux limites fort rapprochées, entre les
quelles se trouve nécessairement la valeur de а л ,.
Si ces deux limites ne donnaient pas encore une approximation
suffisante , il ne resterait d’autre parti à prendre que de recommen
cer un nouveau calcul en donnant à x une valeur plus grande.
Mais pour Eordinaire, une valeur médiocrement grande de x don
nera une très-grande approximation.
Nous donnerons ci-après un exemple du calcul de ees sortes de
suites qu’on peut appeler suites demi-convergentes»