54 PREMIÈRE PARTIE.
G 1 est la différence entre la branche infinie d’hyperbole AMO et sou
asymptote CV, qui est censée la rencontrer dans un point infini
ment éloigné. Cette différence estimée au moyen des fonctions E 1 , F 1 ,
a pour valeur G 1 = E l — ¿ 2 F 1 ; mais sans recourir à ces fonctions ,
on peut la déduire de l’équation précédente qui donne
G' = 2G(Ô) — (l — b).
Ainsi la quantité G 1 , différence de deux infinis, se déterminera par
la quantité G(9), relative au point R dont l’amplitude est ô , et
qui a pour coordonnées y = ¿ 2 tang ô =b \/b, æ=c\/( i + b).
L’amplitude G est celle qui donne F (9) =fF‘; si on cherche
successivement par les formules de la bisection les amplitudes 8',
6",etc. telles qu’on aitF(9')=|F (fl)=ÿF‘, F (G^iF^^F 1 , etc.,
on aura en même temps
G (9 ) = aG (9') — e a sin a 9 / sin 9
G (fl 7 ) = 2G (ô") — c’sin'fl'sin 8'
etc.
D’où il suit que la quantité G 1 se déterminera par le dernier terme
de la suite G (9) , G(Ô'),G(9'), etc., prolongée aussi loin qu’on
voudra. Or lorsque <p est devenu très-petit, la quantité G (<p) a pour
valeur très-approchée c 3 sin<?>; ainsi la bisection répétée de la fonc
tion G(9) fournit un moyen de déterminer par approximation, la
valeur de la transcendante G 1 , et la même méthode s’applique à
toute fonction G (<p) dont on voudrait avoir une valeur approchée.
Mais nous donnerons ci-après pour cet objet des méthodes plus
expéditives.
Développement particulier de la formule
A
( f + gx 2 ) dx
y/(a 2 -f-2st£x 2 cos ô -}- £ 2 x 4 ) '
(38). Cette formule se rencontre assez souvent dans les appli
cations , et d’ailleurs il est nécessaire d’examiner particulière
ment le cas des facteurs imaginaires dont nous avons parlé
( art. 7 ).