cos x — cos G = — cù , sera égale à l’intégrale , prise depuis
z = o jusqu’à z = cù.
aia EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL.
Donc en general étant proposé l'intégrale fVxdx sinx, dans laquelle
P est une fonction rationnelle de cos x, la valeur de cette intégrale,
prise depuis x = o jusqu'à x = 7T, pourra toujours s’exprimer exac
tement par les arcs de cercle et les logarithmes, pourvu toutefois
que la fonction P n’ait dans son dénominateur aucun facteur mul
tiple de la forme ( cos cos 0) n . L’opération à faire pour cet
objet, sera la meme que celle dont on fait usage pour l’intégration
des fractions rationnelles, en regardant cos x comme la variable.
79. La raison de l’exception est que l’intégrale J'-
xdx sin .r
(cos x±. cos ê) n *
prise entre les limites x == o , x = vr, est infinie lorsque n est égal
à 2 ou plus grand que 2.
En effet soit l’intégrale proposée Z„ — S ’^ X ~; si elle
•cos 0)'
devient infinie, ce ne peut être que dans la partie qui est due aux
valeurs de x très-voisines de G. Pour juger de la grandeur de cette
partie , faisons cos x — cos G = z , et supposons que z varie depuis
z = o jusqu’à z=eo f u> étant une quantité très-petite, on aura
x
z 2 cos ô
sin « 2 sirf 0 + etc - » et la P artie de l’intégrale Z ( ,J
prise depuis la valeur de x qui satisfait à l’équation cos x — cos G = 00,
jusqu’à x = 9, sera donnée par l’intégrale
/ dz /,2 z z 2 cos 0
* V ~ sli
sin 0
2. sin 3 0
etc.^,
prise depuis 3 = o jusqu’à z= co.
De même la partie de l’intégrale Z*, comprise depuis x
jusqu’à la valeur de x qui satisfait à l’équation cos x — cos G =— co
sera donnée par l’intégrale
'dz
0
J Z n \ f sm 0
a sin 3 0
etc.^,
prise depuis z = o jusqu'à z = ca.
Donc, i°. si n est pair, la partie de l’intégrale Z„ comprise
entre les deux valeurs de x qui donnent cos x — cos 9 = ca et