CINQUIEME PARTIE. § VIII. 2 35
Les formules que nous venons de démontrer sont dues à M. Burmann,
professeur à Manbeim. Vojez le tom. II des Mémoires de l'Institut,
pag. 14 et i5.
§ YIII. Formules pour sommer un nombre donné de termes
consécutifs dans le développement de ( 1 + a) 11 .
106. Considérons d’abord la suite
i -f- na -f-
1.2
■ 1 „ n.n
- -
-1. n—■3
1.2.3
a 3 . . . ,-f-
.2...k—
Æ-fa *_ t
a K 1
formée par les k premiers termes du développement de ( 1 +«)“,
et supposons que q> (k) représente la somme de ces termes, il
est évident qu'on aura
<P (^-f- i )
*(*) =
.11 — 2 .. .n & -+- 1
1.2.3 k
Considérons pareillement l’intégrale
T ( k ) = f oc k ~ l dx ( 1 + x)~ n ~ l ,
prise depuis x-=o jusqu'à xz=a, et soit A (k) la valeur de cette
même intégrale prise depuis x = o jusqu’à x = co, valeur qui
est, comme on sait
* A (70= 1.2.5 à— 1 _ r ( k ) r ( n — k 4-1 )
' ' 11.11 1 .11 2, . .11 —* k+i r(>-fi)
La quantité x h (1 + x)~ n a pour différentielle
hx k ~ l dx ( i + x)~ n ~ l — ( n — A) x k dx (1 + x)~ n ~ l ,
laquelle étant intégrée depuis x = o jusqu’à x=za 9 donne
a k (1 -f- a)~ n =: AT (A) — {n — A) T (A+ 1).
Faisant dans celte formule ¿z = co et supposant A </z, on en déduira
o = AA (A) — (/z — A) A ( A -f- 1 ).
Au moyen de ces deux équations, ou trouve
T(ft) T(à-f-i) a k (i-±-d)~ n n.n—1 n—k~f-i 7 , , , \
*A00 = —itîtttx—«'(•+«) ”,