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EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL.
En effet, soit propose'e l’intégrale
dx
p = f
J UC‘-
t X’ =
— î
-f1
zrxz+fW). y/(i — + 1)
, i -f- r 2 z 2 — y 2 -J
2ræz = r 2 , ou x = ^ , on aura la
^ 7 2.rz 7
d Y
Si on fait i + r & z
transformée
P JL r.
2 J Vty % — 1 + r 2 + Z 2 — rV ) 9
d’où résulte l’intégrale indéfinie
P = G -f- | log [ -/+ /(j 2 — 1 + r a + z a — /‘V)].
Les limites de lt étant lt =—= , celles de j sont
y — I -l~ /’Z, y = i — rz ; on aura donc l’intégrale cherchée
i
P = î lo gùr._.
1 + rz 1 1 1 -f- Z
- = - log ,
z, z ° i — z 7
ou
2 + I z 2 + f z 4 + j z 6 + etc.,
quantité indépendante de r.
Cette intégrale est celle de la différentielle
dx (i+zrX'+zVX'+zVXM-etc.) (x + ÎX- 4- £x*+ % X 3 +etc.) ;
et puisque r disparaît entièrement dans le résultat, il faut qu’on
ait généralement, m et n étant inégaux, /X m X" dx — o. On voit en
même temps que in et n étant égaux, on aura fX n 'X n dx = — >
conformément au théorème énoncé.
125. Lorsque m et n sont l’un pair, l’autre impair, le produit
X m X" est une fonction impaire de æ ; alors il est évident que l’in
tégrale /'X m X"ù.r, prise depuis æ ~—i jusqu’à æ = -f- î , doit
être nulle. Mais si les nombres m et n sont tous deux pairs ou tous
deux impairs, il n’est plus évident que cette intégrale doive s’éva
nouir, et la propriété énoncée dans le théorème, paraît très-digne
de remarque par sa grande généralité.
Pour faire abstraction des cas évidens par eux-mêmes, on peut
borner le théorème H à l’énoncé suivant.