EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL.
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§ XII. Du développement de la puissance (i4-a a —- 2a cos(p)~ n ,
n étant un nombre fractionnaire.
i52. On peut toujours supposer « <7 1 , car si on avait a > 1 ,
on ferait a=. x -^ et la quantité (1 + a? — 2a cos cp ) n se changerait
en (1 4-' & 2 — aa cos <p)~ n f où l’on a cl < 1.
Cela posé,, on a vu dans la III e Partie , pag. 3y2 et suiv., que si
on fait i -f- — 2a cos <p = D, et qu’on suppose
D~"= P 0 + aP, cos (p + 2P a cos 2<p + 2P3 cos 3<p + etc.,
la valeur du coefficient général P (A) pourra être exprimée par une
intégrale définie, de cette manière ;
(■)
On a trouvé de plus que ce même coefficient peut s’exprimer
par la formule
( 2 )
1.2 * A-4-1.A4-3
Cette suite se termine d’elle-même lorsque n est un nombre entier,
et nous verrons ci-après qu’on peut la mettre sous une forme telle
qu’elle se termine encore lorsque n est un nombre entier négatif ;
ainsi le développement de D — " n’est sujet à aucune difficulté lorsque
n est un nombre entier positif ou négatif. Il n’en est pas de même
lorsque n est, comme nous le supposons , un nombre fractionnaire ;
alors la suite qui exprime la valeur de P (à) , s’étend à l’infini, et on
ne peut plus déterminer que par approximation les coefficiens suc
cessifs P c , P,, P a , etc. qui deviennent dans ce cas des transcendantes
d’une nature particulière. Nous allons rechercher les propriétés de