CINQUIÈME PARTIE. § XII. 27S
ces transcendantes, afin de simplifier, autant qu’il est possible , les
calculs nécessaires pour leur détermination.
i55. Si on change le signe de n dans la formule du n° 63, p. 3y5,
III e Partie, on aura une autre valeur du coefficient général P (A) ,
laquelle est
P (A)
n.n-\-\ ....71-f-A—1
1.2....A
'0+7-
n 71-f-A
A-f-1
714-A. 7i—î-A—I— I . .
—~ L r Z: - a* +
A-f-1 . A-j-2
72.71-f-l .71-f-2 7î-f-A.?l-f-Aq-l .77—f-A-f-2
.2.3
A-f-1 . A-}-2 . A-f-3
Cette formule renferme une suite moins convergente que celle de la
formule (2} , mais elle Jouit de quelques avantages particuliers; elle
fait voir, par exemple, que n étant positif, les coefficiens différen
tiels successifs etc. seront tous positifs.
i54. Soit Y = on aura en differential!t cette équation ,
d\
Af/<p cos A<p sa ( n — 1 ) sin ip
D"“ 1
D a
. dp> sin A<p ,
et en réduisant au même dénominateur ,
_ (X _ n+ 1)
intégrant de part et d’autre depuis <p = 0 jusqu’à (p = tt , et obser
vant que dans ces deux limites Y s’évanouit, on aura d'après
l’équation (1) ,
(4) (À+i— «)P(A+i)_(4-^) AP (A) + (X—i+n) P(A-i) = o.
Celte équation donne la loi générale qui lie entr’eux trois termes
consécutifs quelconques de la suite P 0 , P,, P a , etc.; elle fait voir
qu’il suffit de connaître deux termes de cette suite pour déterminer
tous les autres ; mais il y a des précautions à prendre, suivant les
différens cas, pour que l’erreur qui peut exister sur les deux termes