CINQUIÈME PARTIE. § X1E
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jours se déduire, par un calcul très-simple , du développement
de D - "- 1 .
160. Il y a encore une autre manière de calculer les coefficiens
P (A), laquelle a l’avantage de réussir également lorsque a est très-
petit et lorsqu’il est très-près de l’unité. Supposons qu’on veuille
prolonger la suite P 0 , P,, P 0 etc. jusqu’au terme P (m) j on calcu-
lera directement les valeurs de A(/?z—1} et A (m) , par Eune ou
l’autre des formules
(9)
1 Il A-J-I—Il „ , 1 11.2 71 A—1—1—Il. A—1—3 n
. a A . a
AW=(i-a*)-“(i+ L r
1 A—}—1 I • 2 A-|— 1
Ces deux termes étant connus , on en déduira tous les précé
dons , depuis A (m—2), A (m—3) jusqu’à A 0 , au moyen de
la formule (5) qui donne
A (A— 1)= A(a)+æ 2 [A (a) A(A-f-1)] + A (A-H).
Il ne restera plus qu’à substituer ces valeurs dans la formule
A 3 cos 5+ etc. ,
et on aura le développement cherché de D ".
Dans cette méthode, les quantités A OJ A,, A a , etc, sont évaluées
avec un degré presqu’égal d’exactitude, parce que la formule dont
on fait usage ne permet pas que l’erreur augmente beaucoup en
calculant les premiers termes par les deux derniers. 11 arrivera donc
que les coefficiens successifs P Q , P t , P a , etc. seront déterminés de
plus en plus exactement à mesure que la série se prolonge plus
loin; car les erreurs absolues étant les mêmes à peu près sur les
coefficiens A (A), elles seront atténuées progressivement dans le
rapport de 1 à a, sur les coefficiens P (A).
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