CINQUIÈME PARTIE. § XII. 283
Ces formules offrent, comme on voit , un moyen très-facile de
déduire les coeffîciens P 0 , P, , P a , etc. qui répondent à l’exposant n y
des coeffîciens supposés connus Q 0 ,Q t , Q a , etc. qui répondent à
l’exposant n-f- i.
162. Réciproquement si on veut déduire les coeffîciens Q ( A)
qui répondent à l’exposant n-\-\ , des coeffîciens P (A) qui ré
pondent à l’exposant n, il faudra d’abord déterminer Q 0 et Q, au
moyen des trois équations
P 0 = (l + .«*) Qo ~ 2AQ.,
Pi = na ( Q 0 — Q 2 ) ,
(.1 — »)Q. = Q« —0 + w ) Q«-
Ces équations donnent
(1 —a 2 ) 2 Qo = (1 -H« a )P 0 +
(1—= 2aV 0 +
ou plus simplement encore
n 1
11
n 1
2«P, ,
(1 + a*)P.,
(12)
Q° + Q.
Q. — Q. =
P _i_ !1 i p
0 n 1
(1 — û) a
p„ — —- P.
0 +fl) 2
Connaissant Q 0 et Q,, on calculera les termes suivans Q a , Q,, etc,.,
au moyen de l’équation (4), dans laquelle il faudra changer n
en «-f- 1 et P( A ) en QW, ce qui donnera
03) (A—/i)Q(A + i)
1-4-a 2
AQ (A) — (A+/2)Q (A— 1).
i63. Mais on peut pour le même objet contruire des formules
plus commodes et qui serviront à calculer immédiatement les
coeffîciens Q( ), Q(A-)-i), parle moyen des coefiiciens corres-
pondans P(a) , P(A-f-i) ? P (A—* 1).