2 88 EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL.
inverse, c’est-à-dire calculer les coefficiens P(A,rc-}-i) par le
moyen des coefficiens P(A, n) supposes connus. C’est ce qu’on
exécutera par les formules (17), qui peuvent être mises sous cette
forme :
{**)
Р(Л, И-.)+Р(Л+1,n+i) = (Л+П)Р(Л > #
р(л, n+, )-Р(лч- .,»+■)= (Л+П)Р(Л ’ tà) 7 " )P(,l+1 -•
11 est visible que les mêmes formules serviront à déduire les coeffi
ciens P(A, ra-f-2) des coefficiens P(A, n-\-1) ; ainsi le développe
ment connu de D — " fera connaître le développement des puissances
successives D — ", D - "“ 1 , p>— n —etc.
169. On a vu que deux transcendantes connues dans la suite P 0 , P,,
P 2 ,elc,, suffisent pour déterminer toutes les autres représentées par
P(A) ou P(A,n) } et par conséquent pour avoir le développement
complet de D~". Ces deux mêmes transcendantes suffiront donc
aussi pour déterminer tous les coefficiens représentés par P(A, nzàzk),
et par conséquent pour avoir le développement de la puissance
D~ n -*, k étant un entier quelconque.
De plus, si l’on compare entr’elles les deux valeurs de A (A)
ou A (A, n) , données par les formules (9), on trouvera immé
diatement
A ( A , n) = (1 — a 2 A( A , 1 — n) ;
d’où résulte la formule
( 2 4)
P Д ) _ И.Д+1.Л+3 71-f-A—I , a *y-*n
P (A, 1 II) 1 n.u —71.0 71.... A 71 ' ' 3
laquelle revient à l’équation générale de la page Зуб,!!!® Partie.
En vertu de ce théorème, on connaîtra toujours exactement le rap
port des deux fonctions P (A, n), P (A, 1 —n); de sorte que l’une
peut être déterminée par l’autre. Ainsi le développement de D —T+ "
peut être déduit immédiatement du développement de D~", et
réciproquement.
Donc les deux transcendantes qui suffisent pour déterminer en
général les diverses valeurs du coefficient P (A, /г), suffiront aussi
pour