i 9 6 FONCTIONS ELLIPTIQUES,
227. Au reste, il est inutile d’insister sur ces formes diverses de l’équa
tion transcendante qui satisfait à l’une des deux formes de l’équation (8),
et l’on peut se borner à considérer la plus simple de ces équations, celle
d’où toutes les autres peuvent être déduites. Pour cela, soit (p 4 = o, on
aura l’équation algébrique
(9) Acp, Acp a A<p 3 — A a cos <p, cos <p a cos <p 3 = k
qui correspond à l’équation transcendante
F<p 3 = F+ F<p,,
et qui correspondrait également à l’une des équations
Fp 3 = F<p, + F <p 3 ,
Fcp, = F<p a + F(p 3 ;
en sorte quelle exprime, en général, que l’une des trois fonctions est égale
à la somme des deux autres. Le résultat précédent se confirme immédia
tement par les formules connues des fonctions elliptiques. En effet, on
sait qu’à partir de l’équation transcendante
F<p 3 = F<p, + F<p a ,
on a les deux équations algébriques (*)
A<p,A<p 3 = A(p 3 -j- k* cos <p 3 sin cp, sin <p a ,
cos <p, cos <p a = cos <p 3 -j- A<p 3 sin <p, sin <p a .
Multipliant la première par A<p 3 , la seconde par — k 1 cos <p 3 , et ajou
tant les produits, on aura
A(p,Acp a A(p 3 — Æ a cos <p, cos <p 2 cos <p 3 = A a <p 3 — A: 1 cos a <p s — A'%
ce qui est l’équation à démontrer.
D’après cette équation, on pourrait chercher les valeurs de cos cp 3 et
Aq> 3 exprimées en fonctions de sintp,, siu <p 2 , cos <p t , cos<p 2 , A<p,, A<p a ;
ce qui serait une dernière vérification de nos formules. Et d’abord fai
sant disparaître les irrationnelles A<p,, A<p a , A<p 3 , on aura une équation
entièrement rationnelle entre cos <p,, cos<p a , cos <p 3 , d’où l’on déduira
O Ces deux équations algébriques n’en font, a proprement parler, qu’une seule, qui
exprime algébriquement la relation entre les amplitudes <p,, <p a , p 3 , nécessaire pour que
l’équation transcendante aitiieu. C’est de la même source que se tire la valeur de sin<p 3 ,
exprime'e en fonction de sin<p r , sin <p a , cos <p t , cos <p a , A<f>,, A<p a .