DES MATHEMATIQUES. Part. V. Liv. I. 199
égaux à zéro : ainsi , en commençant par ia première , on
aura À — a -z=.o et A.zzz.a. Ce coefficient étant connu et
substitué dans la seconde colonne à sa place, on en déduit le
second B et ainsi de suite : ainsi l’on a, dans cet exemple ,
b 4- ac r' bcac z ta bc f - -J- ac* 0 T' r — „
: - Z —, C ——, , D — f—- &c. Enfin on aura
A — a, B
A
ax
2, 3 *
b 4~ ac , , bc-^-ac 1 ,
—— x J —- x J
2. 3. 4
bc 1 -¡- ac*
X*
& C.
2. 3 a. 3- 4
Mais il faut en convenir, cette méthode, ainsi que celle de
Neuton exposée ci-dessus , est sujette à divers inconvéniens :
car i°. il arrivera bien souvent que la série ne sera pas conver
gente ou sera même divergente. 2, 0 . Ce n’est pas un médiocre
embarras que de déterminer la série des exposans qu’il faut
donner à x \ car, quoiqu’en général ils doivent former une pro-
f ression arithmétique, il est difficile de déterminer la différence
ont ils doivent croître ; il arrive même quelquefois que des
termes de cette progression manquent absolument.
On peut néanmoins quelquefois remédier au premier de ces
inconvéniens, c’est-à-dire que si la suite n’est pas convergente,
parce que la variable qui se trouve dans le numérateur de chaque
terme est plus grande que l’unité, ou que la quantité de même
dimension qui forme le dénominateur, on peut supposer les
exposans de x former une progression arithmétique descendante,
comme — 1 ; — 2. ; — 3, etc. Ou —-n; —n—- 15 —n— 2, etc.
Et quelquefois on tirera delà une série, où les exposans de où
étant négatifs, jeteront x et ses puissances dans les dénomi
nateurs. Ces derniers conséquemment croîtront continuellement
et d’autant plus que x sera plus grand : ainsi chaque terme
décroîtra et la série sera convergente. Mais nous croyons devoir
renvoyer aux livres qui traitent spécialement du calcul intégral,
en prévenant encore que cet expédient n’est pas toujours
praticable.
Quant à la seconde difficulté, il y a aussi quelques moyens de
se guider dans le choix de la progression des exposans de la
série indéterminée , mais ils sont assez emharrassans, et ne
réussissent pas toujours. Cette méthode au reste a été soigneu
sement exposée par Thomas Simpson, dans son excellent traité
anglois des fluxions. Nous croyons devoir y renvoyer.
11 faut encore remarquer ici que cette méthode ne donne que
des intégrales incomplètes, puisqu'il n’y entre point la cons
tante indéterminée qui doit toujours la compléter : c’est un
inconvénient auquel on a tâché de remédier, et l’on en trouve
le moyen dans le traité du calcul intégral du cit. Lacroix, t. II,
p. ... Mais il seroit trop long de l’expliquer ici.
Telles sont les ressources encore assez imparfaites dont on