2.6 o HISTOIRE
est la limite du rapport de l’ordonnée à la sousécante PS , li
mite qui résulte du rapprochement continu, et enfin de la coïn
cidence des points q et Q ; ou ce qui est la même chose , de
l’anéantissement de qr et rQ.
Nous allons donc chercher, au moyen du calcul des diffé
rences finies , l’expression de ces quantités. Nous y supposerons
ensuite qr et rq s’évanouir, Pp s’évanouissant lui-même , et
l’expression qui en résultera donnera, sans aucune supposition
de quantités négligibles à cause de leur petitesse , le rapport
de l’ordonnée à la soutangente.
AP et PQ étant donc nommés respectivement x et y et
p? — ax , on aura d’après l’équation de la parabole ( le para
mètre étant p ) , =]/px ; pq=.p x [pc -h ax) , et consé
quemment pqz=zV px -h pAx , qui réduite en série , donne
V px
Ax y/p Air \/p ^ Ax> y/p
ly/X Bj/#’ y/x' 1
Ax y/p
qr~pq pr =
Ax 2 y/p
8 y/ x*“
&C.
&c. Ainsi l’on aura
Maintenant il est aisé de voir que le rapport de qr à ; Q est
le même que celui de QP à PS. Ainsi le rapport de l’ordonnée
à la sousécante sera exprimé par —-, où , mettant au lieu de ay
sa valeur trouvée plus haut, on aura
^ = j5_ +
A* 2 y x c y x 5
Mais le rapport dé ~ devient celui de l’ordonnée à la soutan
gente , lorsque ax devient zéro $ ainsi ce rapport sera ce que
devient -~L — -h &c. . lorsque ax s’évanouit. Or il est
ly x 0 y x y 1
évident qu’il est alors uniquement exprimé par - ou ; ainsi
Ton aura Vpx : zx ::y: ~p~z=z à la soutangente qui, en
mettant au lieu de y sa valeur Vpx, se trouvera = -ax , comme
on le sait d’ailleurs.
On trouvera la même chose de cette autre manière. De l’équa
tion y*=px on tire ~ ^■— .■ Ainsi puisque ^ est le
rapport de l’ordonnée à la soutangente lorsque ay devient r=o,
ce rapport se réduira à d’où l’on déduira de même que
ci-dessus , la soutangente égale à 2x.
On pourra, par une semblable méthode, trouver la soutan-