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34o HISTOIRE
Ainsi même le quart d’ellipse est divisible en deux parties éont
la différence soit une ligne droite. Ces deux arcs terminés 1 un
et l’autre aux deux axes, peuvent même avoir une partie corn
et leur différence peut être une quantité assignai le ;
mune,
mais comme ils ne sont pas semblables, il n’en résulte rien pour
la rectification d’un arc d’ellipse, le problème échappe encore à
l’analyse.
La méthode par laquelle Fagnan o démontre ces résuit ats curieux
est fort ingénieuse; c’est une espèce d’algèbre synthétique; car
il ne propose jamais la chose comme un problème , mais en
forme de théorème algébrique, dont ensuite , par forme de corol
laires , il déduit les conséquences géométriques.
Ce problème ou plutôt cette spéculation géométrique reparut
sous une nouvelle forme, en 1754, dans les actes de Leipsick ,
où un anonyme proposa par forme de recherche, la démons
tration d’un théorème, que voici, soyetit (fig. 69.) A B, E D ,
les deux axes d’une ellipse; ab, ed , deux diamètres conju-
on aura l’arc adK — K C b — 2, B L.
Tel étoit le théorème élégant dont on démandoit la démons
tration. Elle a été donnée par Bezout et le cit. Bossut dans le
troisième volume des mémoires présentés à l’académie, au moyen
de recherches très-adroites sur des quantités différentielles qui
n’étant point intégrables par elles-mêmes, le deviennent au moyen
de l’addition d’une autre de même forme. Le premier de ces
géomètres en fait aussi une application à 1 hyperbole, où il trouve
des arcs dont la différence est rectifiable, en quoi néanmoins
il reconnoit avoir été prévenu par Fagnano, mais leurs méthodes
sont si différentes que le géomètre françois y seroit sûrement
parvenu quand même l’Italien n’auroit pas donné la sienne.
On ne pt ut ornetre ici un écrit du célèbre Euler sur ce sujet ,
inséré parmi les nouveaux Mémoires de Pétersbourg, (t. VI).
Car quoi qu’Euler dise n’avoir pas du tout entendu ajouter aux.
découvertes de Fagnano en ce genre , cet écrit présente toute
cette matière traitée avec tant d’élégance qu’on 11e peut mieux
faire que d’y recourir pour en prendre connoissance , l’ouvrage
de Fagnano étant d’ailleurs assez rare. Nous 11e pouvons même
résister à la tentation de faire connoître la construction élégante
d’un de ces problèmes , celui de diviser un quart d’ellipse en
deux parties dont la différence soit égale à une ligne droite.
Soit pour cet effet {Jig. 70 ). Le quart d’ellipse CAB sur le
grand axe de laquelle soit décrit le triangle équilatéral A D C.
Sur A D soit prise AE = CB et ayant tiré C E q,u’on décrive
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