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34B HISTOIRE
les trois fonctions arbitraires à ajouter sont autant de fonctions
formées des combinaisons de x, y , u.
On pourra intégrer ainsi des équations d’un plus grand nombre
de variables ; sur quoi l’on doit observer qu’il doit toujours y
avoir pour compléter l’intégrale autant de fonctions arbitraires
que l’exposant de l’ordre de l’équation contient d’unités, et lors
que les variables de l’équation seront au nombre de trois comme
z,x,y, les fonctions arbitraires contenues dans l’intégrale seront
d’une seule variable 5 de deux, si l’équation est entie quatre va
riables comme z , x, y , u , et ainsi de suite.
Le calcul intégral des différentielles partielles peut être pré
senté sous une forme un peu différente de celle qu’on vient
de voir ; c’est la méthode de trouver une fonction de plusieurs
variables , lorsqu’on connoît la relation des coefficiens diffé
rentiels de la différentielle totale. Ce que l’on appelle ici coef
ficiens différentiels, ce sont les facteurs qui affectent les diffé
rentielles dx, dy, dt, &c. En supposant z fonction de variables
x, y , t, &c., ces coefliciens différentiels, on les désigne alors
par p, q, r, &c. ; en sorte que p = q — |, r=z g, &c. ;
et si delà on passe à des ordres supérieurs , on aura
q f = r'— &c. Ainsi, suivant cette manière d’en
visager ce calcul, il s’agit, étant donnée la relation entrep ,
q, r, ôcc. , de déterminer la fonction z ; ou autrement, étant
donnée l’équation dz~pdx -t- qdy -+- rdt, <Scc. ; et étant con
nue la relation entre p, q, r, &c. , ou entre ces coefficiens
différentiels , et une ou deux des variables x et y , le problème
se réduit à trouver z. Cette manière de s’énoncer ne change
au fond rien à l’état de la question, mais semble avoir l’avantage
de la brièveté.
Soit donc l’équation dz — pdx -+- qdy (on se bornera à une
fonction z de deux variables), et qu’on suppose la relation
entre p et q être celle-ci : q — ap -4- <6 où a et b sont des quan
tités constantes; on demande la valeur de z, on y parviendra
ainsi. Dans l’équation ci-dessus mettez , au lieu de q, sa valeur
ap b, on aura dz = pdx -+~ (,ap b) dy, c’est- à-dire dz — bdy
— p(dx-hady). .Mais le premier membre de cette équation
est intégrable, et donne z — by, le second doit donc l’être si
la différentielle proposée a une intégrale. Or pour que cela ait
lieu, il faut que p. soit une fonction de x -+- ay , d’où il suit
que l'intégrale cherchée sera z — by = F (x -h «y).
On peut ainsi former une multitude de suppositions de rapports
entre z , x, y etp, ou de ces dernières entre elles et avec les.
premières, et il en résulte autant de cas particuliers d’équations