THÉORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
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Quant aux dérivées, elles sont nulles à l’intérieur comme à l’exté
rieur et n’éprouvent donc aucune discontinuité quand le point M
franchit la surface.
Le problème est ainsi complètement résolu, dans le cas où la
densité est constante, en ce qui concerne les surfaces fermées ;
passons au cas d’une surface quelconque.
102. Soit (fig. 76) S une double couche quelconque limitée
par une courbe C ; cette surface S, ayant deux côtés, on peut en
tracer une deuxième S ; , limitée à la même courbe C et telle que
l’ensemble de ces deux surfaces constitue une surface fermée. Tra
çons donc S' et supposons que cette
surface porte une double couche dont
l’épaisseur #t la densité soient les mêmes
que celles de la double couche donnée.
Appelons Y le potentiel de S, Y' celui
de S ; et W celui de la surface fermée ;
on a :
w— Y + V'.
Considérons alors deux points Y,
et M 2 situés de part et d’autre de S et
très voisins l’un de l’autre ; puis désignons par W p Y,, Y',, les
valeurs des trois fonctions considérées en et par W 2 , Y 2 , Y',
leurs valeurs en M 2 ; on a :
= Yj H- Y',
W 2 = V 2 + Y',,
d’où :
(1) Wj — W 2 —(V 2 - Yj)+ (Y', —Y',).
W désignant le potentiel d’une double couche répandue sur une
surface fermée, on sait, d’après ce qui précède, que l’on a :
W t —W 2 =±4-;Y.
De plus, les points et M 2 n’étant pas situés au voisinage
de S', la fonction V' est continue en ces points et la différence
\\ — V' 8 est infiniment petite ; l’égalité (1) devient donc :
Vj — V 2 = ± 4-0.'.