RÉSOLUTION DU PROBLÈME DE DI IIICI1 LE T
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sph(‘ rcs, l’une contenant M 0 et M p l’autre contenant et M, et
toutes deux contenues dans T. Alors, en vertu de la remarque
que nous venons de faire, la convergence de la série :
SVi
en M 0 entraîne sa convergence en et celle-ci il son tour
entraîne la convergence en M. La proposition énoncée est donc
encore vérifiée.
En général, à cause de la connexion du domaine T, on peut
tracer un chemin continu allant de M 0 en M sans sortir de T. Sili
ce chemin, il est manifeste que l’on peut trouver un nombre
limité de points (fig. 84) :
M ü M 1 M 2 ...M n M n + 1 ...M
tels qu’il y ait toujours une sphère contenue dans T et contenant
à son intérieur deux points consécutifs M n et M n + 1 . La démons
tration du théorème en question peut alors se faire de proche en
proche. La série :
ZVi
est convergente en M 0 ; donc elle l’est en \I p comme on le voit
en considérant la première sphère. La convergence en M,
entraîne la convergence en M a , comme on le voit en considérant
la deuxième sphère. En général, la convergence en M n entraîne
la convergence en M n + 1 , comme on le voit en considérant la
(n -f- I e ) sphère. 11 est clair qu’après un nombre limité d’opéra
tions on sera assuré de la convergence en M.
C. Q. F. D.
128. Voici une importante application des théorèmes précé
dents.
Soit un domaine T limité par une surface fermée S.
Considérons une fonction Ф définie et continue en tout point
de S. Nous regarderons cette fonction comme donnée. De plus
nous supposerons qu’elle est positive et non nulle en tout point
de S.
Cela posé, traçons une sphère ü assez grande pour contenir
toute la surface S à son intérieur. O11 peut toujours imaginer une