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THÉORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
On peut, d’une façon pleinement rigoureuse, assigner à —y une
limite supérieure finie et une limite inférieure différente de zéro.
Nous nous contenterons d énoncer ce point, dont on trouvera la
preuve complète dans le mémoire déjà cité des Acta Mathema-
tica.
C'est dans la démonstration de la proposition précédente
qu’intervient celle de nos hypothèses en vertu de laquelle le
domaine T est simplement connexe. C’est également pour faire
cette démonstration que l’on doit supposer le principe de Diri-
ehlet établi indépendamment de la méthode de Neumann.
Quoi qu’il en soit, nous admettons désormais que l’on peut
trouver un nombre u. satisfaisant aux inégalités :
0 < p. < i
et tel que :
quelle que soit la fonction W choisie.
On a alors :
J — pJ'>0
y _ ,jJ > 0.
Ces inégalités vont jouer un rôle essentiel dans nos raisonne
ments.
172. Posons :
W = ^V„+|3W ptl ,
a et ¡3 étant comme ci-dessus deux paramètres arbitraires.
On a :
J_pJ'==a 2 (J îp -pJ' p )
+ - a p (J 2p+1 — pPp+i)
+ (3* (J2P+2— ¡J-Jip+î)-
On voit que J—p J' est une forme quadrique définie positive par
rapport aux deux variables a et ¡3. D’où :
(Ijp+l P'i2p+l) ^ (^îp P'^2p) l^2p+2 p'Jjp + i)}