•\V.\\Vi 1 \' W \\Vï\> WW <.V.W WS v. .
2l4
NOMOGBAPHIE
En ce cas, l’équation représentée est nécessairement de
la forme
( 1 ) fi + /2 + /3 = °>
et si l’on adopte un même module p., le long de Ox et de
Oy supposés rectangulaires, on voit que les lignes (z 3 ),
dont l'équation est
a: y -b p./s = o,
déterminent sur la bissectrice Ot de l’angle xOy, perpen
diculaire à leur direction, une échelle définie par
t =
/2 ’
c’est-à-dire celle de la fonction f portée sur 0/ avec
le module^, le sens positif de 01 étant celui qui est
extérieur à xOy l . Ceci peut être considéré comme une
application de la formule (2) du n° 1, qui nous apprend
en outre que, pour que l’échelle de f% ait à être portée
avec le même module que celles de fi et de f=i, il faut
adopter des coordonnées orthogonales avec des axes
à 120 0 . Autrement dit : les directions des index I t , I2, I3
continuant à être perpendiculaires aux échelles de yi, de
fi et de y 3 , celles-ci doivent être portées avec le même
module sur trois axes Ox, Oy, 0/, dont les directions
positives fassent deux à deux entre elles des angles de
I 20° (fig. 95).
Dans ce cas, les trois index apparaissent comme les
diagonales d’un hexagone régulier, d’où le nom à'abaques
hexagonaux donné par M. Lallemand 2 à cette variante,
1 Un tel artifice a été appliqué naguère aux abaques de Lalanne
pour le calcul des profils de terrassements par M. Blum (Ann. des
Ponts et Chaussées, i or sem. 1881, p. 455).
2 Lallemand, 1 et 2.