pour la probabilité que G n’ayant pas eu lieu à la première épreuve,
ce sera cet événement qui arrivera à la seconde ; le produit r (i — r)—h
de cette valeur de et de i — r, exprimera donc la probabilité de
la succession des deux événements contraires G et H ; et en la dou
blant, on aura
pour la probabilité de la dissimilitude des résultats dans les deux
épreuves, que l’on déduit aussi de celle de la similitude, en retran
chant celle-ci de l’unité.
L’excès de la probabilité de la similitude sur celle de la dissimilitude
sera donc
— 2r)* -f- 4h;
i -
où l’on voit que cet excès se trouve augmenté par la circonstance que r
n’est pas précisément la chance de G, et que l’on sait seulement que
cette chance s’écarte très peu de r; de telle sorte que si l’on savait aussi
que r fût \, il y aurait encore de l’avantage à parier un contre un pour
la similitude. C’est ce qui a lieu au jeu de croix et pile où l’on em
ploie une pièce de monnaie pour la première fois : l’égalité de
chance pour les deux faces de cette pièce est physiquement impossible ;
mais d’après le mode de sa fabrication , il est très probable que la chance
de chaque face s’écarte très peu de
(49). Je vais énoncer dès à présent un théorème dont la démons
tration sera donnée dans le chapitre suivant, et qui servira à déter
miner, par l’expérience, non pas avec certitude et rigoureusement, la
chance d’un événement, mais avec une très grande probabilité, une
valeur de cette chance, aussi très approchée.
Soit g la chance connue ou inconnue d’un événement G, c’est-à-
dire le rapport du nombre de cas favorables à cet événement et éga-
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