38o RECHERCHES
sexes. Hans les cinq années écoulées depuis 1826 jusqu’à 18З0 inclu
sivement, si l’on appelle ft et ¡j! les nombres de femmes accusées de
crimes contre les personnes et de crimes contre les propriétés , et
que Гоп désigne dans ces nombres, par a 5 et a' 5 ceux des femmes
condamnées, on aura
(x = i5o5, ft' = 5465, a 5 = 586, a\ = 33i2;
d’où l’on déduit
~ = 0,4490 , a -r = 0,606 [ ;
et en comparant ces rapports aux valeurs précédentes de — et on
f- y-
voit qu’ils sont moindres, mais seulement d’à peu près un 16 e ou
un 12" de ces valeurs.
Relativement aux années i832 et 1853, pendant lesquelles les
condamnations ont été prononcées à la majorité d’au moins huit
voix contre quatre et avec la question des circonstances atténuantes .
on a eu, pour les accusés et les condamnés des deux sexes,
/x — 4108, fx s= 10421 , a A =r 1889, a\ = 6664,
et, par conséquent,
= 0,4598, £ = o,63 9 5;
les leitres accentuées répondant, comme plus haut, aux crimes contre
les propriétés, et les lettres non accentuées aux crimes contre les
personnes. En faisant ct = 2 dans l’expression des limites (a), on
trouve qu’il y a une probabilité très approchante de la certitude que
l’inconnue R 5 ne s’écarte pas de la fraction 0,4598, de plus de 0,022,
ou de la fraction o,65q5 , de plus de o,oi53, selon qu’il s agit des
crimes de la seconde ou de la première espèce. On peut remarquer
que les valeurs de — et ^7 ont conservé entre elles, à très peu
près, le rapport qui existait entre celles de — et ~ qu’on a trouvées
plus haut. En comparant ces quantités — et ^ T 4 , à leurs analogues
en i83i , on peut aussi observer que l’influence de la question des