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RECHERCHES
chance de ne pas se tromper fût ^ pour les juges de la police correc
tionnelle, comme elle l’est généralement pour les jurés, et qu’on fît,
dans l’équation précédente, c x = o,8563 et t = 3, on en déduirait
pour k une valeur plus grande que l’unité; ce qui rend cette hypo
thèse inadmissible. Il y a lieu de croire que cette chance est plus
grande pour les juges que pour les jurés, sans que nous puissions dire
de combien l’une est surpassée par l’autre, faute de données néces
saires de l’observation.
Les conseils de guerre sont composés de sept juges, et la loi exige,
pour la condamnation, la majorité d’au moins cinq voix contre deux.
La probabilité c a qu’un accusé sera condamné se déduira donc de la
première équation (6), en y faisant 72=7 et i = 2; et si l’on y met aussi
au lieu de w, il en résultera
1 1
_k{C 7Î 6 2ii 5 ) 4- (1 — k ) ( 1 72 -f- 2ii a )
_ _ (1 +ty “~ *
Dans les Comptes généraux de l'administration de la justice mili
taire , publiés par le ministre de la Guerre, on évalue le nombre des
condamnés aux deux tiers de celui des accusés ; ce rapport étant conclu
d’un grand nombre de jugements, on pourra donc prendre la fraction |
pour la valeur approchée et très probable de c a ; mais cette donnée
ne suffit pas pour la détermination des deux inconnues que renferme
lequation précédente. En supposant que la chance de ne pas se trom
per soit très peu différente pour les juges militaires et pour les jurés
des cours d’assises, et la faisant en conséquence égale à |, on aurait
¿ = 5 et c t = ~ f et l’on déduirait de cette équation
¿=0,8793, 1—¿ = 0,1207;
en sorte qu’il y aurait un peu plus de sept à parier contre un, qu’un
militaire est coupable quand il est traduit devant un conseil de guerre.
En vertu de la formule (9) et de la première équation (6), on a
( I 4- tyc u P, = ¿ {V + jt* + 2 ! ¿ 5 ) ,