RECHERCHES
4*4
//¿ = 11747, ^=17157, ^ = 0,6847.
Si l'on considérait séparément les nombres relatifs à la cour royale
de Paris, on aurait
m = 25i o,
T7 "<■
f* = 32 97> -
0,76l3;
en sorte que dans le ressort de cette cour, le rapport — surpasse sa va
leur moyenne pour la France entière, d’à peu près un 9 e de sa
valeur.
En employant sa valeur 0,6847 relative à la France entière, on
trouve
£ = 2,167, ¿¿ = 0,6832, /-==0,7626.
D’après cette valeur de r, il y a donc un peu plus de trois contre un à
parier pour la bonté d’un jugement de première instance, lorsqu’on ne
connaît, ni le tribunal qui a jugé, ni la nature du procès. On voit aussi
que la chance u de ne pas se tromper surpasse fort peu, pour les juges
en matière civile, la fraction 0,6788 qui exprimait cette chance, pour
les jurés avant i832, c’est-à-dire, avant la loi qui a prescrit la question
des circonstances atténuantes.
Au moyen de cette valeur de r, et eu prenant les rapports ^
et pour les valeurs de C et C', on déduit des formules du nu-
méro précédent,
P = 0,9479, F = 0,6409, r = 0,7466;
ce qui montre que l’on peut parier à très peu près 19 contre un pour la
bonté d’un arrêt d’appel conforme au jugement de première instance,
et moins de deux contre un dans le cas d’un arrêt contraire. On voit
aussi que quand on ignore si l’arrêt est conforme ou contraire, la pro
babilité T qu’il sera confirmé par une seconde cour royale, jugeant sur
., .3
les mêmes données que la première, est un peu moindre que Les
quatre parties qui composent les expressions données de C et C', ont